Un bon livre très touchant que m'a offert Cendrine pour Noël... L'histoire se passe dans les années 60, à Jackson, petite ville du Mississipi. L'histoire se déroule en parallèle de celle de Martin Luther King (j'ai au passage adoré la petite histoire de Martien Luther King) et raconte comment une jeune femme blanche, un peu plus éduquée que ses copines (ben oui elle est moins jolie, et donc elle a le temps d'être plus intelligente, et comme elle fait 1m82, je ne vais pas lui en vouloir) qui voudrait devenir journaliste, s'intéresse à la vie des bonnes noires, se demandant comment elles vivent, après que celle qui l'a élevée ait disparu du paysage, à son grand désespoir, et pour une raison qu'elle mettra un livre à trouver. Elle brave donc les interdits en mettant en danger un certains nombre de bonnes de la ville pour raconter leur vie. Fin du synopsis. C'est écrit avec beaucoup d'humour et de tendresse qui fait qu'on évite le pathos, et que l'on s'attache très vite à tous les personnages, même aux plus odieuses!
Pour l'auteure il s'agit d'un livre sur le fait que l'on puisse s'aimer au delà des différences, et sur l'amour qui existe entre ces familles blanches et leurs bonnes noires. J'y ai aussi vu un questionnement sur comment ces petits enfants qui sont élevés toute leur prime enfance par des noires qu'ils appellent maman, auxquelles ils s'identifient, deviennent petit à petit, vers l'âge de 8-9ans racistes, convaincus de la normalité de la ségrégation raciale... J'adore Abibein, la bonne de miss Leefolt, qui cherche comment apprendre à chacun de ses/ces enfants l'estime de soi, et l'estime des autres, quelque soit la couleur de l'emballage...
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